2 Tour d'horizon 2002 - Watten / Buysscheure / Saint-Omer
Samedi 24 août 2002

Le jour se lève sur la Montagne de Watten.

Bientôt les participants seront au pied de ce moulin

   
Il est 9 h 00, les participants arrivent.
   
Un peu d'histoire sur le Moulin de la Montagne

C'est un moulin à tourelle construit avec des matériaux provenant des ruines de l'abbaye (c'est à dire en pierres et briques, dont seule la tourelle pivote sur l'axe), il date de 1731.

Il remplace un moulin de bois et se situe sur les vestiges des fortifications. Il arrêta de moudre en 1930.

Une meule est en état de marche, la seconde sert à expliquer le fonctionnement.

   
Tout le monde met la main à la pâte.

Après avoir tourné le moulin à l'aide d'une chaîne fixée sur un arbre relié à une poulie dentée et actionnée par une manivelle, on immobilise le moulin à l'aide de ces barres de bois munies d'une griffe que l'on enfonce dans le sol.

   
Le moulin étant orienté face au vent, les voiles fixées sur les ailes,

le moulin peut maintenant tourner et moudre le blé


Pour nous, c'est déjà le départ vers la source de l'Yser " Ijser " ( rivière franco-belge d'une longueur de 78 km ) ; elle prend sa source en France à Buysscheure "village du Nord de la France" et se jette dans la Mer du Nord en Belgique à Nieuport " Nieuwport ".

 
Après un large exposé de M. Marc DEHEELE, président de l'association Buysscheure Bocage et adjoint au Maire à Buysscheure, nous avons parcouru les sentiers aménagés pour les randonneurs à la découverte d'un bocage préservé ou reconstitué par l'association avec l'aide de la municipalité, des agriculteurs et des particuliers soucieux de préserver un patrimoine naturel.

Les mûres attirent nos excursionnistes.

   
Au détour d'un chemin,

l'église apparaît au fond des pâtures.

   
A cet endroit, M. Deheele a présenté les différents types d'aménagement effectués sur le site avec d'une part, l'encailloutement de voies à vocation agricole et qui doivent être capables de supporter des charges lourdes ; et d'autre part, les voies à caractère piétonniers qui sont de structure plus légère et qu'il a fallut protéger par des passerelles ne permettant pas aux deux de passer, par des barrières transversales permettant à certains endroits, la traversée du bétail et à d'autres, le même effet que précédemment.

Bien que ce type d'équipement est considéré comme étant léger, il est néanmoins lourd en investissement.

   
A cet endroit, une nouvelle découverte nous attend avec ces bassins de lagunage utilisés lors d'un système d'épuration naturel.
 
A cet endroit, c'est non seulement la vue sur Buysscheure qui interpelle nos visiteurs, mais une barrière toute particulière. Pour la voir, présentez la souris sur la photo =>

Effectivement nous nous trouvions devant une barrière tout à fait typique à notre région. Taillée dans le tronc d'un chêne, on gardait la majeure partie de la souche "dont la densité est plus importante que sur le reste de l'arbre". En suite deux pieux étaient plantés dans le sol, l'un servait de pivot et l'autre à fermer notre barrière. Il suffisait enfin de garnir le vide par des planches afin d'empêcher le bétail de sortir.

 
Après le pique nique du midi, c'est vers le marais, que nos visiteurs ce sont dirigés, avec un embarquement au bout du cours d'eau "Le Zieux" sur le territoire de Booneghem.

Ici la photographie nous montre notre arrivée sur la réserve naturelle du Romelaëre.

   
Sur le marais, vous pourrez découvrir des cultures maraîchères, des plantes aquatiques, comme : «le nénuphar, la renoncule aquatique, la lentille d'eau ou différents types de roseaux» ; mais vous pourrez voir des poules d'eau, des foulques macroules, des grenouilles, des libellules ou comme ici, sur la photographie à droite, des cygnes tuberculés "gris les 2 premières années", ensuite, il prennent la couleur blanche que nous lui connaissons.
   
Monsieur Pascal GRAVE était notre guide en compagnie de son père.
Il nous a expliqué que le marais représente une multitude d'activités. A l'époque les moulins à vent servaient à pomper l'eau (tout comme dans les Morins ou les Wateringues en Flandre maritime). La culture traditionnelle reste le chou-fleur (9 millions produits chaque année) mais aussi des légumes comme les salades, les artichauts, les carottes, etc.
Une partie du Marais audomarois (de Odomarius ou Odomer qui fonda l'abbaye Saint Bertin de
Saint-Omer) a servi à l'exploitation de la tourbe.
   
Un bacôve nous servait de première embarcation.

Le bacôve est un bateau à fond plat construit exclusivement en chêne. Il pouvait transporter 3 ou 4 tonnes de choux-fleur selon sa grandeur. Il servait également pour transporter le bétail, les meubles lors d'un déménagement ou encore les cercueils lorsque les habitants rejoignaient leur dernière demeure dans le cimetière du lieu dit.

Pour les déplacements divers, les habitants utilisaient l'escute, qui était un bateau similaire mais de plus petite taille.

Voir une escute

   
Le reste du groupe se trouvait dans des barques de 6 places.

Elles peuvent être louées.